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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 08:23

SECRETS DE LA VICTOIRE

Le 9 septembre 1943, l’insurrection a triomphé parce qu’une poignée de communistes corses avait su gagner toute la résistance à cette idée :’’c’est dans le peuple que résident les grands espoirs de libération nationale et sociale’’.

Ils avaient raison de préconiser l’union de tous les patriotes de Corse au sein d’une résistance de masse, enracinée au sol, forgeant chaque jour dans le combat les armes de sa propre victoire.

Ils avaient raison de rejeter la formule du ‘’réseau étroit’’, se bornant à renseigner les Alliés, attendant de l’extérieur un débarquement qui réglerait tout, à l’heure H.

Ils avaient raison d’avoir confiance dans le génie créateur des masses, dans l’abnégation et l’audace des simples gens.

Oui, plus que par des traditions de lutte et par la nature du terrain, la Résistance corse a été servie par la qualité des hommes et par le caractère indomptable de ses hommes.

Grâce à l’insurrection du 9 septembre, la Corse s’est libérée avec un an avant d’avance sur l’horaire.

Oui, le débarquement est la conséquence de l’insurrection des patriotes de Corses.

Le général GIRAUD a eu le mérite de prendre la décision de venir en aide aux patriotes qui s’étaient insurgés, malgré lui…

Dans l’entourage du général DE GAULLE, on répugne à ‘’sacrifier le Bataillon de choc’’. Le général BEDELL-SCHMIT, chef d’état major d’EISENHOWER et l’amiral CUNNINGHAM refusent tout concours naval et aérien.

Qu’à cela ne tienne…cette opération sera purement française.

Ainsi, l’insurrection du 9 septembre et les combats qui ont suivi ont permis la Libération de la Corse avec une année d’avance. Cette victoire a été acquise en vingt-cinq jours avec des moyens réduits et des pertes légères.

Nos plus grands chefs militaires, pour libérer la Corse de forces vives, prévoyaient, au bas mot, l’intervention de six divisions.

L’insurrection leur a permis d’entrer en Corse, sans coup férir, avec 109 hommes, et de libérer l’île, complètement, avec 6929 soldats. On voit par comparaison des chiffres que la Résistance corse a pesé autant que cinq divisions régulières.

Le 14 Novembre, les délégués représentant les communes de Corse et 27000 adhérents au Front National se réunissent en congrès à Ajaccio et demandent la mobilisation totale de toutes les forces insulaires pour la libération de la France continentale.

De l’observatoire d’Ajaccio, à la mi-août 1944, l’amiral CUNNINGHAM suit le déroulement de l’opération ‘’ANVIL’’, le débarquement en Provence, prélude à la libération complète de la France.

La Corse libérée par les Corses eux-mêmes, c’est déjà –selon le mot d’Ilya EHRENBOURG- la France qui libère la France.

Un grand nombre de patriotes, communistes ou pas, après la libération de la Corse, sont partis se battre aux côtés de l’armée régulière ou des résistants sur le territoire continental. Beaucoup ne sont pas revenus vivants.

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 08:20

En effet, depuis dix jours, l’ennemi a eu loisir d’organiser, autour de Bastia, une tête de pont. Le point faible de l’ennemi, c’est la route littorale entre Casamozza et Porto-Vecchio où s’étire la 90ème Panzer. On a vu les dégâts occasionnés par quelques hommes du ‘’Bataillon de choc’’ s’amalgamant aux patriotes. Avec des milliers d’hommes on pouvait anéantir la Panzer. Les explosifs, les mines, les armes lourdes, les chars –même de 17 tonnes- qui allaient être inutilisés pendant 8 jours pour préparer l’attaque de Bastia, eussent servi tout le long de la côte orientale, contre l’ennemi ne pouvant se déployer.

Le même jour, les troupes de choc et les patriotes corses atteignent Porto-Vecchio. Les troupes italiennes de la Division d'infanterie Frioul joueront un rôle déterminant[], avec la participation des troupes coloniales marocaines, en prenant le col de San Stefano le 30 septembre puis le col de Teghime le 3 octobre[]. Ils rejoignent ensuite les résistants corses pour harceler les 10 000 hommes des troupes allemandes le long de la plaine orientale. Ces dernières détruisent ponts routiers et chemin de fer pour protéger leur retraite et, dans la nuit du 3 au 4 octobre, évacuent Bastia. À 5 heures du matin, le capitaine THEN entre dans Bastia déjà libre, à la tête du 73e Goumier et du 6e Tabor, enfin, ce qu’il en reste. Car, à l’aube du 2 octobre, le 47ème Goumier approche du mont Secco (662m) quand le brouillard se lève, l’offrant en cible aux Allemands. Les Marocains perdent plusieurs des leurs. Malgré tout, ils enlèvent Secco. Devant la ruée des marocains, et pour éviter le corps à corps, les Allemands décrochent de ce col de Teghime que la voix du peule appelle aujourd’hui le col des Goumiers.

Les ‘’chocs’’ font le circuit du Cap Corse et se heurtent à la résistance ennemie. Le 3 octobre, au soir, les tirailleurs marocains atteignent Furiani et les ‘’goumiers’’ occupent Cardo.

Le 4 octobre, à l’aube, le capitaine THEN et le sergent-chef MIGNOU, à la tête du 73ème Goum, pénètrent dans Bastia vide d’ennemis… A 6h30 le drapeau Français est hissé au balcon de l’hôtel de ville.

Chocs, spahis, goumiers dévalent vers la ville. L’Allemand s’et enfui ! Bastia est libre !

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 08:18

La leçon ne sera pas perdue pour DE GAULLE qui enverra LUIZET prendre en main la préfecture de police de Paris, quelques jours avant la libération.

La direction régionale du Parti communiste installe son siège place des Palmiers et le Comité départemental du Front National délibère. Une délégation est désignée pour prendre contact avec le C.F.N.L. (Comité français de la libération nationale –gouvernement provisoire installé à Alger) et le mouvement de la France combattante à Alger.

A Ajaccio arrivent de tous les coins de Corse, des gens prêts à se battre. En quelques heures, le Bataillon de choc recrute une 4ème compagnie.

Le 17, à 1 heure du matin, accostent à Ajaccio le Fantasque, l’Alcyon et le Tempête, ayant à bord 550 hommes (1 bataillon du 1er régiment de tirailleurs marocains) ainsi que le général MARTIN.

Après l’arrivée du général MARTIN, l’aide aux patriotes se dessine. Il donne l’ordre au bataillon d’entrer au contact de l’ennemi, ce qui sera réalisé à partir du 20 septembre à Sotta, du 21 à Conca, du 22 à Aleria et du 28 en Casica.

Les faits d’armes sont trop nombreux et trop éclatants pour qu’on puisse les évoquer par une sèche énumération.

Pendant trois semaines, Bastia va connaître la dure loi de l’occupation hitlérienne. Plusieurs patriotes tomberont sous le feu des Allemands et cela jusqu’au 3 octobre.

Le 22 septembre, GIRAUD part pour Sartène où « les insurgés ont à eux seuls, repoussé les Allemands à l’Est de la route de Sartène à Corte ». Le village de Levie (Alta Rocca) se leva face aux soldats de la division SS Reichsführer ; cet acte lui a valu d'être honoré par l'attribution de la Croix de guerre avec palme et une citation à l'Ordre de l'armée. « Les insurgée ont fait merveille » donnant « un exemple qui deviendra, certainement, un classique de la guérilla en milieu montagneux.

Le 23, GIRAUD confère avec le général MARTIN. Le général LOUCHET reçoit l’ordre « d’entrer au plus tôt dans Bastia ».

Les patriotes ne sont pas représentés au conseil de guerre qui a fixé l’objectif principal. Les experts militaires se demandent, aujourd’hui, si ce choix fut judicieux.

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 08:17

Partout où se présente l’Allemand, les routes sont coupées et les barrages défendus âprement. Une seule ombre au tableau ; sous les coups d’une puissante colonne motorisée, les Allemands reprennent Bastia à 22 heures.

Alger informe qu’un officier de marine sera parachuté, afin d’éviter toute surprise aux contre-torpilleurs Fantasque et Terrible qui font route vers la Corse. Au cours de l’après-midi, un Glen-Martin dépose le capitaine de frégate KILIAN à Compo dell’oro.

Au cours de la nuit du 14 au 15, les contre-torpilleurs débarquent, au port d’Ajaccio, le complément du Bataillon de choc : cinq cents hommes sous le commandement du commandant Fernand GAMBIER. Nous demandons au colonel DELEUZE d’envoyer des ‘ ‘’chocs’’ aux point critiques. DELEUZE pense t-il qu’il faut, avant tout, protéger le préfet LUIZET contre les communistes du Front National ? En tout cas, alors que nos francs-tireurs affrontent l’Allemand à 1 contre 10, il conserve, jusqu’au 18 septembre, le ‘’Bataillon de choc’’ qui brûle de se battre. Le général GIRAUD en informe le CFLN qui lui reproche le noyautage de l'île par les communistes du mouvement Front national. N’est-il pas étrange qu’un chef militaire français disposant d’un seul bataillon ne cherche pas à coopérer avec la Résistance forte de vingt mille hommes en armes ?

Nous aurons l’occasion de comprendre l’attitude des chefs de l’armée d’Afrique. Le commandant Deleuze est tiraillé entre deux factions : l’une n’est pas loin de considérer les patriotes comme des terroristes ; l’autre les juge comme de dangereux rivaux dans la course à la gloire qui va commander les perspectives politiques de DE GAULLE. De son côté LUIZET a pour objectif de liquider le Conseil de préfecture et les conseils municipaux issus de l’insurrection du 9 septembre, et de créer -après la Libération- une organisation de « Résistance » rivale du Front National. Tous les moyens seront employés pour décapiter le Front National. Dans l’entourage de DE GAULLE, on est inquiet d’une libération où l’insurrection a joué un rôle déterminant. Qu’adviendrait-il si la Libération aboutissait à un véritable renouveau démocratique, et si le peuple conservait les leviers de commande conquis de haute lutte ? Quelle préface déplorable à la Libération de la France !

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 08:15

L’HERMINIER, après avoir fait ample moisson de renseignements, expédie un message par radio à Alger :

Nous considérons que la situation politique et militaire, en Corse, exige l’envoi urgent d’un représentant du Gouvernement pour prendre en main les affaires civiles et militaires.

De maints villages occupés, d’héroïques postières donnent, au péril de leur vie, de précieuses indications sur les forces et les déplacements de l’ennemi. Ce ne sera pas le seul motif d’étonnement des troupes de débarquement. Quand on libèrera certains villages du Sud, on y trouvera collée, l’affiche du conseil de préfecture : « Vive la Corse libre et française » équivalent à un ordre de mobilisation générale. Au matin, Le Patriote annonce en termes voilés la grande nouvelle : « Le jour de gloire est arrivé »

Déclaration du Front National.

Dans ces jours d’attente fiévreuse, la population à su maîtriser ses nerfs et, suivant les mots d’ordre du Front National, observer l’union et la discipline indispensables au salut de la Corse.

Ces consignes d’union et de disciplines restent, plus que jamais, décisives.

Le Comité départementale du Front National a donné, au cours de la nuit, des ordres formels aux différents responsables militaires. Ces ordres doivent être exécutés strictement. L’heure du châtiment a sonné pour l’envahisseur teuton.

Nous lui feront mordre la poussière. Aux armes !

La France compte que chacun fera son devoir.

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 08:14

Les francs-tireurs de la Casinca attaquent et détruisent l’important dépôt allemand de CHAMPLAN, près de Folelli, en infligeant de lourdes pertes à l’ennemi. Du côté de Quenza et sa région, les convois allemands sont sérieusement attaqués et subissent d’importantes pertes.

Les radios entrent en contact avec Alger. COLONNA D’ISTRIA informe GIRAUD : « Ajaccio s’est soulevé…Les insurgés en sont maîtres. Les Italiens ne résistent pas. On se bat à Bastia. La Corse demande l’aide de l’armée. Alger promet des renforts sous 48 heures.

Le 11, Le Patriote publie un appel :

Aux patriotes Corses

L’intérêt évident de la Corse est que les patriotes fassent taire les justes ressentiments qu’un passé proche a provoqués. Tout incident entre Corses et soldats italiens doit être absolument évité, dans l’intérêt de la lutte commune engagée contre l’ennemi commun.

La France aux Français ! L’Italie aux Italiens ! L’Europe contre Hitler !

Un ordre du chef d’état-major de l’armée de Badoglio autorise les forces italiennes « à considérer les troupes allemandes comme troupes ennemies et à agir en conséquence ».

Première incursion aérienne des Allemands. Ils arrosent toute la partie libérée de l’île, de plaquettes incendiaires et de tracts, invitant les Italiens à se rallier à MUSSOLINI qui vient de s’évader et de constituer un gouvernement « républicain fasciste ».

Le 12 septembre, dans le secteur de Bonifacio, les troupes allemandes débarquées de Sardaigne sont considérables. Elles poussent vers le nord. Les patriotes les accrochent à Fautea et à Ghisonaccia. Le barrage de l’Ospedale repousse tous les assauts. Bastia est libre. Un bataillon de bersaglieri s’empare de deux batteries allemandes.

Dans la nuit du 12 au 13, arrivent les premiers renforts. Derrière le capitaine MANJOT, cent huit hommes du ‘’Bataillon de choc’’ débarquent du Casablanca. C’est l’accueil triomphal d’Ajaccio offrant son port libéré.

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 08:10

A midi, tous les traîtres sont sous les verrous, les prisonniers politiques sont libérés, le Front National assure l’ordre public. La ration normale de pain est rétablie, les réquisitions nécessaires sont prises pour assurer le ravitaillement des populations. Le premier numéro légal de Patriote est à l’impression. Les responsables militaire du Front National mettent en place la tête de pont et cherche le contact radio avec Alger. Tout est prêt pour l’accueil du corps de débarquement.

Avant même que l’ordre d’attaque parvienne à Bastia, les patriotes s’y emparent de la mairie et de la sous-préfecture. Ils tirent sur les Allemands. A Sartène l’ordre d’attaque pour le 10 est lancé.

Les mairies sont reprises, et ceux qui ce sont mal comportés destitués. Une nouvelle équipe municipale mise en place. Ces opérations se déroulent dans toute la Corse en un ordre impressionnant. Le sentiment patriotique de la population est unanime. L’arrestation des traîtres s’effectue sans effusion de sang. Un seul drame dans l’île : le meurtre d’un patriote au cours de l’arrestation d’un traître à Canari.

On s’équipe à la hâte. On barre les routes. On occupe les positions. On ouvre le feu sur l’ennemi.

Le déploiement des forces du Front National incline les troupes Italiennes vers une attitude de neutralité. Le 8 septembre, à 21 h 30, KESSELRING les rappelle d’urgence en Italie où les alliés débarquent.

Le 9 la 90ème panzer débarque à Bonifacio.

A Bastia, patriotes et soldats italiens maîtrisent et désarment la garnison allemande. Le soir, après que le général italien STIVALA, « commandant de la défense » du port, ait rendu les armes aux ennemis, ceux-ci propose une trêve aux patriotes. Les camarades refusent leur proposition.

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 08:05

On procède sur-le–champ à l’élection du nouveau conseil municipal. Instants doublement historiques : c’est le premier conseil municipal de la Libération. Pour la première fois, une femme en fait partie ; Renée PAGES-PERINI est de surcroît élue avec Godefroy DE PERETTI, pour représenter la ville d’Ajaccio au sein de l’Assemblée départementale.

Quinze mille patriotes défilent à travers la ville. La masse énorme et joyeuse roule vers la préfecture où pénètrent les délégués du Front National. L’insurrection a triomphé. La foule acclame les arrêtés préfectoraux du 9 septembre.

I.- Le Comité départemental du Front National constitue un Conseil de préfecture travaillant en accord avec nous

II.- Le département de la Corse proclame son ralliement à la France libre. Nous appelons la population à pavoiser aux couleurs des Alliés

III.-­ Les groupes de combat du Front National et eux seuls sont considérés comme forces supplétives de police.

IV.- Les organisations antipatriotiques suivantes sont dissoutes :

Parti Populaire Français

Milice Française

Groupe collaboration

Légion des volontaires Français

Légion Française des combattants

Leurs biens, meubles et immeubles seront réquisitionnés.

Nous invitons les anciens combattants des guerres 1914/1918 et 1939/1940 et de la résistance à reconstituer une organisation unique et libre d’anciens combattants.

V.- Le travail doit être poursuivi normalement. Nous faisons appel au patriotisme des jardiniers et des maraîchers pour qu’ils approvisionnent convenablement les marchés urbains. L’accaparement des denrées alimentaires, la spéculation, le refus de vendre constituent des crimes contre la Patrie.

VI.- Tous les journaux sont astreints à la censure préfectorale et à la publication des communiqués de la préfecture et du Front National.

VII.- M. le secrétaire général de la préfecture, MM. Les sous-préfets, les maires, les commissaires de police, les commandants de gendarmerie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté. Ajaccio le 9 septembre 1943

Le préfet de la Corse signé : PELLETIER

Le conseil de préfecture signé : Arthur GIOVONI, Henri MAILLOT, François VITTORI, Maurice CHOURY, Paul CESARI

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 14:25

Front National 20

Le texte est aussitôt envoyé à tous les Comités d’arrondissement : Sartène, Bastia, Corte et bien-sûr Ajaccio.

Un vrai soleil d’Austerlitz se lève sur cette journée du 9 septembre. Les patriotes en arme sont tous là. Un groupe s’est emparé de plusieurs caisses d’armes à la caserne des G.M.R. (groupes mobiles de réserve). A dix heures on entre en ville. Maurice Choury prend la parole. Il salue l’heure bénie de la résurrection de la patrie. Puis c’est le rappel au devoir :

« Il ne s’agit pas de se laisser aller à l’ivresse du succès. L’Italie a mis bas les armes, mais la guerre continuera jusqu’à la libération complète de notre sol »

Et, au nom du Front National, c’est l’appel au combat

Patriotes de Corse, aux armes contre Hitler !

Soldats italiens, avec nous contre l’ennemi de l’Europe

Notre programme immédiat est acclamé. : Ralliement de la Corse à la France libre : utilisation des groupes de combat du Front National comme forces supplétives de la police. Dissolution des organisations antipatriotiques et arrestation de leurs chefs. Epuration des administrations. Organisation du ravitaillement et répression du marché noir. Convocation d’une assemblée départementale, composée des deux délégués de chaque commune qui travaillera en étroite collaboration avec le Conseil de préfecture.

En conclusion je déclare :

Fiers d’être le premier département français libéré, nous marcherons vers la libération totale de la Patrie. Nous foulerons à nouveau le sol du continent français. Et alors, je vous le dis, « l’aigle volera de clocher en clocher jusqu’aux tours de Notre-Dame ! »

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 14:24

FRONT NATIONAL

La soudaineté imprévue de la capitulation italienne nous contraint de faire rapidement face à une situation nouvelle.

En soldats disciplinés nous respecteront les clauses de l’armistice vis-à-vis des troupes italiennes d’opération. Mais nous devons exiger partout la libération des patriotes emprisonnés par les Italiens. Il faut intensifier la propagande parmi les troupes italiennes contre l’Allemand et essayer, par tous les moyens, de se faire donner leurs armes.

Il faut, partout et sans délai, engager le combat contre les Allemands, dresser des obstacles et embuscades contre eux, ouvrir le feu sur leurs véhicules, empêcher leurs déplacements, les exterminer par tous les moyens.

Cet aspect militaire de la question, ne doit pas nous faire oublier son aspect politique. Les directives reçues, en ce qui concerne le remplacement des conseils municipaux antipatriotes, l’épuration sommaire, l’élection des deux délégués par village pour l’assemblée départementale, doivent être appliquées sans délai.

Chaque village doit diriger, au plus vite, sur Ajaccio, non seulement ses deux délégués armés mais tous les combattants armés dont la présence ne serait pas indispensable sur place.

Debout la Corse pour la libération du joug allemand !

Vive la France ! Vive la Corse libre !

Le Comité Départemental Du Front National

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