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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 14:04

 Au deuxième jour (déjà mais seulement) le moteur a du mal à faire s'arracher l'engin. C'est, surtout,  la pulpe qui ne veut pas décoller du fond.
Donc, nous parlions d'embarras et d'embarrassés. En fustigeant au passage, quelques mal-aimés et autres formes de mécontents, de bons à rien mais néanmoins mauvais en tout. Ajoutant à la prose une poignée de mots barbares mais qui définissent bien, je crois, le style du propos dont il est question dans ce "partage d'écriture " (on dit "blog" mais j'aime tellement le français). Et puis, c'est pas beau "partage d'écriture"? D'autant plus que j'autorise, quiconque le désire, à partager, avec la mienne, son écriture. Sans retenue et sans scrupules, bien sur. Avec sincérité, humour, sérieux, réflexion, enthousiasme, candeur, perspicacité, convivialité. Mais, aussi,  tolérance et respect envers la nature humaine, hors des attaques personnelles ou insanes, contre qui que ce soit, lecteurs, rédacteurs ou intervenants  "  Condition sine qua non à ce  partage d'écriture" auquel  sont  destinés ces petits articles qui font la vie quotidienne. 
Ouf! Je me tire bien de ce trou (béant) de mémoire qui me prive de toutes  mes arguties. Cela me permet de faire la transition entre le néant et rien. En tous cas, pas grand-chose! Tant il est vrai que la chose n'est pas aisée. Sur scène, l'acteur qui à un trou, comme on dit, en a un autre trou: c'est l'évent ou trou du soufleur.
Event: la langue française est une grande comédie dont chaque mot à lui seul est un acte. Donc  "évent" peut-être: l'altération des boissons ou des aliments, causée par l'action de l'air. Les orifices ménagés dans un moule de fonderie pour laisser les gaz s'échapper. La narine des cétacés. Les trous par ou s'échappent les laves et les gaz volcaniques. Les bouches par lesquelles jaillit l'eau chaude souterraine.
Nous pourrons' tout au long de ce que voudra vivre ce "partage d'écriture", recenser ainsi les mots qui méritent que l'on s'attarde sur leur nature et sur ce qu'ils peuvent nous apprendre. D'ailleurs, à ce propos, plusieurs mots de la langue française ont une résonance régionale, une définition familiére ou vieillie, différentes de celles que l'on peut leur attribuer généralement. Le mot "sérieuse", par exemple en langue familière vieillie désignait "une chope de bière d'un litre". Comme ça ce comprend!
Chéres et chers "partageurs d'écriture" jetez vous vite, à mains jointes sur vos claviers et, je vous en prie, rendez moi la monnaie de mon billet! En voilà encore un mot qui mériterait que l'on se penche sur son berceau. Dans notre cas c'est un "petit article, souvent polémique ou satirique". Ce peut-être le bref écrit que l'on adresse à quelqu'un. Vous avez le "billet d'invitation" le "billet doux", le "billet de spectacle" ou le "billet de cinéma". Ou me laissez vous le "billet de chemin de fer" du temps ou l'on avait le droit à 30% de réduction, une fois par an, lors des congés annuels?  Et celui des Gueules Cassées "le billet de loterie nationale" vendu par des personnes qui avaient subi les dommages collatéraux de ses pourritures de guerres. (Le pire, c'est que ca continue). La vente de ces billets leur fournissait l'occasion d'arrondir de maigres fin de mois. Ceux-là qui vendaient, près d'une bouche de métro, dans un fauteuil roulant ou simplement sous un parapluie, des billets de la loterie nationale. Aujourd'hui les ventes se font aux guichets et sont la propriété de "La française des jeux" qui au passage prélève un pourcentage,  non négligeable, des sommes misées et qui pourrait  aider, justement, les personnes défavorisées par le handicap: celui de la guerre ou celui de la vie. J'habite dans un petit village de six cents âmes. Il n'y a plus de médecin. Les classes sont surchargées car on vient d'en supprimer une. Le bureau de poste tremble sur ses fondements. Il n'y a plus de boulanger. Un seul commerce d'épicerie subsiste. Il n'y a même plus de prêtre. Par contre, voilà de cela quelque mois on a créé un PMU avec "le course par course", "kéno" et tout le saint-frusquin. C'est pas une preuve? Revenons à notre billet! Le Billet avec un grand B "le biffeton".Le "billet à ordre" ou le "billet de trésorerie". Du temps béni des militaires, comme disait un des mes voisins, il y avait le "billet de logement" vous savez le fameux "coucher dehors avec un billet de logement". Mais je me "fiche mon billet" que tout cela vous le saviez et que je n'avais pas besoin de vous le rappeler. Trop tard, c'est fait. Allez! il est midi. C'est l'heure de l'apéro. Je vous laisse à vos réflexions. Moi je fais comme Achille: je me retire sous ma tente. A tous je dis; à plus tard.

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