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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 15:48

Le cauchemar Grec hante tous ces hommes et ces femmes qui descendent dans la rue pour crier leur indignation. Ils dénoncent le poids de la finance et les politiques d’austérité qui mènent au pire. Des banderoles arborent ce leitmotiv : ‘’Si vous ne nous laissez pas rêver, on ne vous laissera pas dormir’’. J.C. Trichet lui-même, avant de quitter la présidence de la BCE l’a dit : ‘’Il faut réfléchir à l’avenir. Demain il faudra changer de traité pour être capable d’empêcher un membre de la zone Euro de vagabonder et de créer des problèmes pour tous les autres’’.  Cette constatation, aussi forte soit-elle, suffira-t-elle à changer le cours des choses et obliger les Etats à ne pas céder au pouvoir de l’argent des marchés financiers mais à déclarer la guerre à la précarité en remettant l’homme au cœur de la société et de toutes nos préoccupations ? On peut revenir au principe marxiste ; l’homme le capital le plus précieux.

 Comment ne pas s’indigner quand les jeunes n’ont d’autre avenir que le chômage ? Même les plus diplômés ne parviennent pas à sortir de cette angoissante spirale. Ils sont privés d’espoir face à un horizon bouché qui n’apporte aucune réponse à leurs attentes.

Comment ne pas s’indigner quand des salariés, souvent après de longues années de travail, se retrouvent atteints par un licenciement que rien ne justifie ? Pour des questions de profit, des délocalisations et des fermetures d’entreprises  sont décidées sans la moindre concertation. Et l’on comprend mieux la colère de ceux qui vivent, souvent, un véritable naufrage.

Comment ne pas s’indigner quand les familles sont, brutalement, précipitées dans la précarité ? Quand elles ne parviennent plus à vivre au quotidien ? Quand elles n’arrivent à survivre que grâce à la solidarité, à la main tendue des organisations caritatives qui ont de plus en plus de difficultés à répondre aux besoins. L’Europe envisage, même,  de réduire les subventions qui leur étaient allouées jusqu’ici.

Comment ne pas s’indigner quand le nombre de sans-abri ne cesse de grandir ? Il y a de plus en plus de SDF dans nos rues ! Pourtant le chef de l’Etat, pendant la campagne 2007, avait bien promis qu’il n’y aurait plus une seule personne  qui passerait la nuit dehors. Des familles vivent, encore, dans des conditions inhumaines.

Comment ne pas s’indigner quand on voit des gens réduits à fouiller dans les déchets des supermarchés et autres points de vente pour subvenir, tant bien que mal, à leur triste quotidien ?

On n’en finirait pas d’énumérer les ‘’raisons de s’indigner’’ ! Pour le moins qu’on puisse dire, le monde va mal ! Il a besoin de trouver de nouvelles assises. Nous sommes face à une nécessaire reconstruction en bâtissant une société plus humaine, plus fraternelle, ouverte au rêve…

Et pour cela, nous avons besoin d’un débat sérieux, citoyen, qui ne tourne pas à la foire d’empoigne ! C’est bien de l’avenir du pays, de l’avenir de nos enfants dont il est question.

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commentaires

D
<br /> Excellent billet. Bravo fanfan !<br /> Je t'informe que tu reçois aussi, via mon blog, des visites de mon beau-frère Michel qui te salue (j'étais chez lui à Aurillac le week-end dernier.)<br /> Je t'embrasse bises à Michelle.<br /> <br /> <br />
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